Neun Welten Destrunken

Néo folk

Note :
3/5
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Destrunken est le second album des allemands de Neun Welten. Leur doux néo-folk s’exprime ici à travers dix titres emplis d’une douce mélancolie. Violons, piano, flûtes, guitares acoustiques, entre autres, offrent diverses émotions. Une tranquillité crépusculaire s’installe sur Weltes End et Der Stille See ; une rêverie triste sur Frosthauch (qui ouvre l’album) ou Ewig Ruh. On ressentira aussi une inquiétude troublante sur Destrunken (en deux parties).

L’album est en grande partie instrumental. Mais parfois, des voies féminines chantent de douces mélodies, en accord avec l’esprit de la musique. Une voie masculine vient aussi s’insinuer doucement sur quelques titres, en allemand, comme sur Schein. Chaque instrument s’exprime ici pleinement, notamment les violons et violoncelles, omniprésents, qui trouvent toute leur force sur Detrunken II.

L’artwork de Fursy Teyssier, qui oscille entre étrangeté et quiétude, est en adéquation avec Destrunken : une douce promenade susceptible toutefois de vous emmener dans d’inquiétantes, mais jamais menaçantes, contrées.

Destrunken s’avère être un bon album reposant, qui prête à une rêverie lointaine.

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