Artiste phare du label Prikosnovenie, Louisa John-Krol nous vient du bush australien. Elle possède sa propre identité musicale, bien qu’on puisse y reconnaître les influences de Dead Can Dance (elle a partagé un temps la maison de la soeur de Brendan Perry) et de Loreena McKennitt.
Mandoline, synthétiseurs, percussion et violons accompagnent sa voix de fée qui nous conte dans Ariel des légendes et des histoires fabuleuses où apparaissent des salamandres, Alice (oui, celle de Lewis Carroll), un géant marin et bien d’autres personnages ou créatures étranges.
Avec Louisa John-Krol, nous pénétrons dans un monde magique empli de beauté et d’humanisme, lumineux et tendre. Parfois, quelques notes mélancoliques s’y glissent mais toujours l’émerveillement de l’âme demeure. Entre morceaux rythmés et plages de calme, tout est là pour effectuer un voyage en douceur au coeur de l’univers ensoleillé de l’artiste.
Suivez la voix de sirène de Louisa et pénétrez dans le cercle des fées. Vous ne le regretterez pas et lorsque vous en reviendrez, ce sera avec l’esprit enchanté, apaisé et un sourire sur les lèvres.
« Come blackbird and take my soul away
You won’t keep your vagabond at bay!
Your fortress hangs heavy in the tree :
Come blackbird and take the soul of me away… »Blackbird
Mon premier pas dans Prikosnovénie il y a dix ans déjà.
Les deux albums suivants sont très bon aussi même si l’on regrette la mandoline moins présente que sur cet opus.
Aza
.