Ministry The Land Of Rape And Honey

Cet article a déjà 16 ans : il contient peut-être des informations devenues obsolètes.

Ministry - The Land Of Rape And Honey

Head to head
Chest to chest
Which country is the very best ?
And in the land of rape and honey
You prey.

Land Of Rape And Honey, sorti en 1988, est considéré comme le disque fondateur du métal-industriel. Il est également le premier album du Ministry nouvelle mouture, Al Jourgensen s’est en effet adjoint les services d’une vieille connaissance : Paul Barker qui devient un membre permanent du groupe.
Ecouter ce disque, c’est voyager à bord d’un train fantôme lancé à pleine vitesse et conduit par un illuminé texan complètement défoncé. Multitude de pièces effrayantes, hurlements à vous glacer le sang et surtout… une profusion de bruits d’une violence terrifiante. Sang et chaos. Apocalypse sonore. « Destruction ! Destruction ! Destruction ! »
Il y a du blasphème dans l’air… une présence maléfique, incarné par la voix d’Al Jourgensen. Le type n’est déjà pas bien net (non, ce n’est pas tous les jours Halloween) mais là, il dépasse l’entendement… le Malin semble s’être glissé sous l’éternel stetson. Voix parasitée, sèche et abrupte. Glacée. Mélange de psalmodies funestes et d’injonctions foudroyantes. Diabolique, assurément.

Ce disque est l’un des plus violents jamais sortis. Tant dans le fond que dans la forme. On parle de métal-industriel, c’est certain. Et les thématiques abordées ne dépareillent pas. Finesse absolue.

S’il ne fallait en retenir qu’un : « Hizbollah ». Hallucinant.