L’argument
Dracula craint pour l’avenir de sa race. Son seul salut est d’avoir un enfant avec une humaine bien particulière, désignée par une prophétie. En France, Marie Iscariel est effrayée par un cauchemar récurrent. Les destins de ces deux êtres vont bientôt se lier.
Ça commence comme ça
– Si je meurs, ils meurent tous… Si je meurs, ils meurent tous…
Le comte Dracula, égal à lui-même, superbe, majestueux, faisait les cent pas devant un miroir désespérément vide de reflet.
De haute stature, longiligne sans être efflanqué, toute sa personne respirait la noblesse. Son front large, son nez fin, sa bouche mince évoquaient d’abord une grande beauté. Mais un observateur attentif, s’il en avait eu la possibilité, n’aurait pas manqué de noter la peau diaphane et les yeux trop sombres. Reflet d’une santé précaire ou expression d’une réserve glaciale?
Dracula était simplement marqué par ses siècles de non-existence.
Avis personnel
De nos jours, la romance vampirique est à la mode. De notre sang appartient à ce genre où l’on voit un être humain s’éprendre d’un vampire, et vice-versa. C’est pourquoi je l’ai ouvert avec suspicion. Allait-on y retrouver les défauts d’autres romances vampiriques, qui pèchent en affadissant trop les vampires pour les rendre plus proches de l’humain et qui approfondissent le côté romantique au point de sombrer dans la mièvrerie?
La réponse est, assurément, négative! Dès le départ mes craintes se sont envolées. Adeline Debreuve-Theresette a un style fluide, qui nous emporte aisément, et, surtout, elle a su donner à ses personnages une profondeur psychologique appréciable! Dracula est un vampire sanguinaire, qui sert ses propres objectifs sans se soucier de la vie d’autrui. Bien qu’étant la créature redoutable que l’on connaît, il possède aussi ses failles. Crainte de voir sa race disparaître, colère lorsqu’un obstacle se présente, vide émotionnel… on le déteste autant que Marie lorsqu’elle le rencontre. Cette dernière est loin d’être une oie blanche ingénue et elle a même une certaine force de caractère. Elle comprend bien vite à quel destin elle risque d’être vouée, quand tous les autres personnages secondaires se sont laissés prendre à la mascarade orchestrée par Dracula.
Et la romance, me direz-vous? Elle est bel et bien là! Et je salue l’auteur pour avoir évité avec succès l’écueil de la mièvrerie. Car Marie et Dracula ne tombent pas amoureux l’un de l’autre au premier regard, loin de là! Comme je l’ai souligné plus haut, les deux personnages ont une profondeur psychologique indéniable. Leurs sentiments, d’abord loin d’être amoureux et forts violents, changeront graduellement au fil des évènements que je vous laisserai découvrir, ce qui rend l’histoire d’autant plus plaisante et fine.
De notre sang s’est avéré être une excellente surprise, c’est une romance vampirique comme on aimerait en lire plus souvent, rafraîchissante et intelligente, où les vampires restent des vampires et où les sentiments restent aussi complexes qu’ils le sont dans la réalité.
Le grain de sable
Adeline Debreuve-Theresette a souhaité que ses droits d’auteur soit intégralement reversés à la Société Protectrice des Animaux.
Gramophone
La danse sur la corde de Persephone
Sur le mur
Pierrot de Victoria Francès
Dans la même veine
Si De notre sang vous a plu, vous aimerez Ecrit avec du sang de Tanith Lee (L’Oxymore, 2002), recueil d’admirables textes vampiriques où le romantisme affleure parfois, Carmilla de Joseph Sheridan Le Fanu (Le Livre de Poche, 2004), premier ouvrage décrivant une relation saphique entre une vampire et une humaine, ainsi qu’Enterrer l’ombre et Exhumer l’ombre de Storm Constantine (L’Oxymore, 2001), où l’écriture ensorcelante de Storm Constantine conte une histoire de vampires située dans un monde étrange, baroque, et qui fait la part belle à la passion romanesque.
A propos d’Adeline Debreuve-Theresette
Adeline Debreuve-Theresette est étudiante en médecine à Reims. Elle est passionnée de littérature, ce qui l’a menée à l’écriture. Après avoir publié en ligne, sur Internet, des nouvelles sentimentales, De notre sang est son premier roman.
Références de l’ouvrage
Editions du Petit Caveau, 2009, 152 pages
Lu d’une seule traie.
Un Dracula comme je les aime, avec un petit côté humain sur le fin, qui rend le personnage encore plus savoureux.
Une héroïne qui n’est pas Wonder Woman, qui se laisse porter par ses émotions et qui agit en fonction de celles-ci.
Mon passage préféré : lorsque Dracula se rend au Vatican : de l’or et du sang ….
Ra la la, je vous le conseille vivement !!
en une soirée, il était finit.
le vampire (Dracula) dans ce roman est un vrai vampire comme je les imagines.
ce livre est rempli d’émotions, l’héroïne est forte et fragile à la fois se qui rend le roman plus réaliste.
Voici une histoire magnifique qui nous plonge dans un univers romantique vampirique un monde troublant ou désire et peur se succède.
J’ai tellement aimée que je les fini an 2 jour Je vous vous remercie de nous faire rêver a travers cette histoire!!!
Mahasia