Et si vos morts revenaient, la nuit, gratter à votre porte ?
Et si vous l’aviez voulu ardemment, fébrilement, désespérément ?
Toute l’étendue de cette hypothèse se ramasse alors dans la très sérieuse proposition de cet homme, à peine obscène : vos petites économies contre quelques graines de vie semées dans la terre grasse du cimetière.
Et si ?
Mots d’ordre : rats, graines et retours.
Jean Pierre Andrevon, Le reflux de la nuit, Denoël, 1992, 250 pages.