Recueil de six one-shot, Le Cocon parle d’amour, en particulier de l’obsession amoureuse. Non pas l’obsession perverse, mais la persistance ou le refus d’abandonner une passion, une personne, une vie. Comme d’habitude, Mari Okazaki nous présente des héroïnes volontaires et complexes, mais toujours fragiles et en questionnement. Le dessin est sensuel et fin, la narration toujours au bord du fantastique et de l’onirisme. Une est devenue hikikomori et rencontre l’ancienne locataire de son studio, une est mannequin de mains et n’en peut plus de se sentir transparente, une autre encore poursuit jusqu’au bout son obsession mortelle pour un homme…
Le point commun de ces histoires : des filles et des femmes qui cherchent à acquérir le contrôle de leur vie, que cela passe ou non par l’amour, voire la mort. Ou pour reprendre les mots de l’auteure : les histoires décrivent l’hiver se transformant doucement en printemps.
Éditions Delcourt, 2005, 192 pages.
Voilà qui me donne une raison de plus, après ton joli petit article sur Vague à l’âme, de me plonger dans l’oeuvre de Mari Okazaki. :)
Merci. J’espère qu’il te plaira ! Ces deux recueils de one-shots sont assez uniques dans l’œuvre de Mari Okazaki (pour ce que j’en connais), qui est davantage connue en France pour la série Complément Affectif (très bien aussi). Par contre, j’ai préférence pour Vague à l’Âme. Dis-moi ce que tu en penses quand tu les auras lu !