Daniel Merriam est un artiste américain polyvalent, qui manie aussi bien l’aquarelle, le crayon, le graphite, l’acrylique que l’argile.
Sur son site, l’artiste dévoile l’origine de sa vocation, à côté de laquelle il a bien failli passer.
Bien que doué dès son enfance en dessin, Merriam est un élève inattentif et songeur, qui grandit dans un coin bucolique, où se développe sa relation à la nature. Il entreprend des études d’architecture dans la lignée de son père, devient illustrateur commercial puis, à 25 ans, après des déboires personnels, il se consacre exclusivement à l’art.
Autodidacte, Merriam s’inspire de l’architecture victorienne américaine pour mettre en scène des personnages ambivalents, des machines volantes et des animaux costumés. Rapidement, les frontières entre réel et imaginaire se fondent, et l’esprit survole cette planète alternative dans laquelle la beauté a contaminé chaque centimètre carré.
On reconnaît l’influence de l’architecture de Daniel Merriam dans de nombreuses œuvres dans lesquelles des tours, tourelles et châteaux se hissent dans d’improbables paysages délavés.
La Féerie est omniprésente, et les boules de cristal mauves flottent dans une atmosphère faussement calme : à mieux y regarder, les couleurs pastels et les personnages qui rappellent les livres pour enfants forment un ensemble complexe et ultra-détaillé, dédale de papier d’un esprit profondément mélancolique.
Dans cette vidéo, on peut voir l’artiste à l’œuvre en août 2010, au Château de Belcastel :
À noter, la parution du troisième ouvrage de Daniel Merriam, Taking Reality by Surprise.
- On préfèrera la page Facebook de Daniel Merriam à son site officiel, vraisemblablement abandonné
- Quelques belles sélections d’œuvres : ici, ici et ici.
- Pour finir, une longue interview de l’artiste, en français, dans laquelle on apprend que deux de ses tableaux seront exposés au Grand Palais, à Paris, à partir du mois de novembre 2012.
J’ai eu la chance de voir son expo à Belcastel. Hélas l’auteur n’était pas là.
Ca vaut vraiment le coup de voir les originaux !
Oh, joli ! J’aime beaucoup comme il parvient à rendre les volumes, et toutes ces rondeurs, ces couleurs, ces détails oniriques et sensuels !
Ses oeuvres me font penser (vaguement) à Jérôme Bosch (en moins infernal il est vrai ^^).
Mais ça reste très original et personnel.
Merci pour vos commentaires !
Eskell, je t’envie terriblement.